Add a Review

  • Warning: Spoilers
    It is, of course, impossible to discuss this film without acknowledging that had it not provided the central premise of Les Choristes, which was a huge International hit, then it is almost certain it would not have been reissued. Given the success of Les Choristes and the publicity, especially in France, for the reissue I'm surprised that there are only two reviews here on IMDb. Neither is very positive and one, written by a good friend of mine, is largely negative. It isn't the first time we have disagreed about a film and it is very possible that as an Englishman who loves French cinema from Silents to the present day (with the exception of the new wavelet, on which we ARE in agreement) I tend to over-praise it because we see so little of it in England whereas a native Frenchman can see classic French films virtually daily on TV so may well become jaded. Putting it another way, I enjoyed this film; I enjoyed it because virtually the entire cast are completely unknown outside France albeit the female lead appeared in a couple of films like Le Corbeau which WAS screened Internationally but not prominently and thus it gave me a rare chance to savour fine French acting. Apart from the leading character forming a group of unruly schoolboys into a choir the two films have little in common. In 'Cage', the leading man is a frustrated writer whose memoirs, entitled La Cage aux rossignols, are rejected by several publishers and only see the light of day via a plot by his friends. The bulk of the film is a flashback and he already has a fiancée rather than falling in unrequited love with the mother of a pupil as in Les Choristes. I spend a large part of my life seeking out French films from the thirties, forties and to a lesser extent the fifties and when I find one of this quality I am apt to rejoice rather than be too critical.
  • Warning: Spoilers
    Ce n'est probablement pas un chef d'oeuvre , mais c'est un très bon film. Pas génial car il est en noir et blanc, car le bâtiment utilisé pour le tournage n'est pas très bon, ou remarquable en aucune façon. Il est banal et il a l'air d'une prison, en fait c'est une prison. L'action remonte aux années 1930, apparemment avant le Front Populaire français de 1936, avant que le système scolaire ne découvre le mot « réforme » qui était alors totalement ignoré, et avait été ignoré depuis le Premier Empire de Napoléon Ier qui avait instauré le système scolaire disciplinaire postrévolutionnaire qui a été conçu sur le modèle d'un corps militaire, ou d'une caserne. Les lois de 1881 sur l'enseignement primaire obligatoire n'ont rien changé à ce système pseudo-militaire. Il a uniquement interdit la religion dans les écoles publiques d'état dites de la République. Mais le film sort en septembre 1945, à peine quatre mois après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, 13 mois après la libération de Paris, 15 mois après la libération de Bordeaux. Le film est en fait très proche du sujet et du ton de la pièce de 1935 de Marcel Pagnol, « Merlusse », sur le même type de situation: un internat pour garçons, avec la même conquête de complicité et de compréhension entre des enfants difficiles et un chien de garde en quelque sorte dit surveillant qui s'occupe d'eux dans les différentes études et bien sûr pour les repas et la nuit.

    Dans l'ensemble, c'est la même idée mais dans ce cas, le chien de garde devient maître de chorale et fait chanter les enfants qui changent par là même. Le film insiste beaucoup sur l'ancienne méthode napoléonienne bien qu'il n'insiste pas trop sur les mauvais traitements physiques, les châtiments corporels, et ne parle que d'isolement dans une cellule sombre sans aucune lumière mais avec des rats pendant des jours d'affilée. La cruauté des enfants, du moins de certains enfants, n'est pas du tout cachée et le problème de la possibilité d'une vraie réforme des comportements de ces jeunes est posée comme possible et souhaitable. L'autoritarisme des chefs de tels établissements est mis à l'index et accusé d'être le vrai chancre qui ruine tout projet pédagogique. Mais en 1996, un principal de collège au retour d'une sortie pédagogique à Clermont Ferrand, avec un bus d'enfants et une collègue supplémentaire, n'avait qu'une question en bouche: « Ils sont tous là ? » Et oui, ils étaient tous là. Nous n'avons pas dit à ce principal pointilleux qu'il y avait eu un petit incident que nous avions résolu sans avoir à prendre une sanction, sans parler de la petite leçon de courtoisie à quelques garçons de la montagne qui se montraient plutôt agressif à l'égard d'un couple de lesbiennes qui prenaient leur déjeuner dans le même jardin public que nous notre pique-nique. Nous sommes restés bouche cousue. Les méthodes napoléoniennes n'ont pas encore complètement disparu de nos écoles, même si des progrès importants ont été faits ces vingt dernières années, mais il est clair dans ce film que la qualité et la créativité des contenus pédagogiques, ainsi que la responsabilisation des enfants eux-mêmes dans le processus d'acquisition du savoir et de socialisation sont fondamentales.

    Une question cependant sur l'enfant qui sert de pupitre pour la partition du chef. Chante-t-il ou est-il un simple objet inerte et silencieux. Là on aurait pu mieux faire.

    La fin est émouvante mais ce n'est pas encore vraiment Hollywood. Par contre c'est vraiment une fin à la Marcel Pagnol. Le bon public devait verser une larme à ce moment-là.

    Dr ; Jacques COULARDEAU
  • This movie features a bunch of children locked up in a reform school under a nasty headmaster's thumb;then comes a very nice human supervisor played by Noël-Noël .And presto ,the naughty brats become angels with golden voices who set up a choir ,and the distinguished old ladies who visit the school are on cloud nine ,well,you get the picture.

    First thing to bear in mind is that these children were professional singers:all of them were part of "les petits chanteurs à la croix de bois" (the little singers with the wooden cross),so do not be fooled,the supervisor is not in any way responsible for their prowesses. Well the plot is not unlike "going my way" ,except that the main actor is not a singer like Bing Crosby.This mushy weepie ,which seems sometimes unbearable -but not more than,say,"dead poets society"-,is typical Occupation cinema ,the likes of "le voile bleu".It's a return to good old morality:individuality is condemned,everyone must be part of the group,the choir becoming a transparent metaphor .The ending in the church is almost sirkesque.

    Remade (or almost) as "les choristes"